Je tombe sur ces articles du Progrès et le L'Humanité, repris par le site de soutient aux luttes Mille Babords (http://www.millebabords.org/spip.php?article15105) que je fais figurer, non pas pour raviver de possibles désaccords si la fin de l'occupation a pu en causer entre les salariées, mais pour garder mémoire de ces moments forts de la lutte et de leurs contrastes.
Amertume ou non, le combat n'est pas terminé. Si un protocole a été passé sur le montant des primes de licenciement, le volet social du plan restait encore à préciser. Et il sera déterminant pour permettre un accompagnement à la hauteur des difficultés auxquelles les salariées et particulièrement du Teil peuvent s'attendre pour retrouver un emploi.
Et puis quel devenir pour les locaux et le parc des machines qui ne paraîssent pas le souci majeur de la direction mais représentent un outil de travail peut être réutilisable à l'heure où d'autres parlent de re-localisation de la production.
Là encore il va falloir réfléchir à l'avenir.
Le Progrès de Lyon: L'amère fin de conflit des ouvrières de Lejaby
publié le 30.09.2010 04h00
Un protocole d'accord sur les primes de départ a permis hier la fin du conflit chez Lejaby. Le blocus du siège de Rillieux a été levé hier après-midi. Le travail reprendra demain
Nicolas Ballet
Ce que prévoit le protocole d'accord signé avec les syndicats
Il a fallu de très longues négociations pour en arriver là. À 1 heure du matin, hier, et grâce notamment à la médiation du directeur régional de la Direccte, Michel Delarbre, syndicats et direction ont fini par s'entendre sur un protocole d'accord : il prévoit des primes de départ de 15 000 euros brut par salariée licenciée, plus 600 euros brut pour les cinq premières années de présence, et 500 euros au-delà. Les jours de grève à compter du 16 septembre seront payés et la reprise du travail est prévue demain. La direction a consenti un effort (elle proposait jusqu'ici 12 500 euros de prime de départ, plus 420 euros par année d'ancienneté). « Mais on est loin de deux ans de salaires qu'on réclamait et notre demande de fusion des ateliers de Bourg et Bellegarde n'est pas retenue », souligne Nicole Mendez. « Le protocole d'accord prend en compte la situation des salariés et celle de l'entreprise », rétorque le président de Lejaby, Raymond Mahé, qui nous a reçu hier après-midi dans son bureau. « Quant à garder le site de Bourg, cela aurait été renoncer à la moitié des efforts prévus par ce plan » insiste-t-il. Le plan social prévoit 197 suppressions de postes (un tiers de l'effectif) à partir de mi-novembre, avec la fermeture de trois usines (Bellegarde et Bourg dans l'Ain, Le Teil en Ardèche). Un comité central d'entreprise se tiendra aujourd'hui au siège de Lejaby pour fixer notamment les modalités du reclassement interne et externe.
N. B. Le Progrès Lyon
Vu sur le site de l'Humanité
http://www.humanite.fr/29_09_2010-l...
Entamé il y a deux semaines, le blocage du site de Lejaby à Rillieux-la-Pape, près de Lyon, a été levé ce mercredi 29 septembre. Direction et syndicats du fabricant de lingerie ont conclu un accord dans la soirée de mardi.
L’accord sur les primes de licenciement a été soumis au vote des salariées mercredi. "Sur 147 votants, il y a eu 118 pour, 26 contre et une abstention", a indiqué à l’AFP Nicole Mendez, déléguée du personnel CFDT. "Nous allons lever le blocage" à partir de 14h, a-t-elle précisé.
L’accord prévoit 15 000 euros d’indemnité supra-légale par salariée licenciée, assortis de 600 euros par an pour les cinq premières années d’ancienneté, puis 500 euros pour les années suivantes. "Et la direction paiera les jours de grève", a ajouté Mme Mendez.
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