Blog mode d'emploi :

Ce site se veut interactif. Créé par APIS dans une logique participative, il est ouvert aux contributions des salariés de Mondi et de Lejaby qui vont progressivement faire eux aussi des textes, des photos pour illustrer le quotidien de leurs luttes. Pour les soutenir ou faire leurs propres propositions, les lecteurs peuvent apporter des commentaires. Pour cela il vous suffit de cliquer sur le titre d'un article. Celui-ci apparaitra alors sur une nouvelle page. Au bas de l'article un écran permet au lecteur de rédiger son commentaire qui est immédiatement publié.
Un bon moyen pour encourager les Lejaby et les Mondi dans le bras de fer contre leurs patrons et pour les soutenir et les accompagner dans la reconversion professionnelle à laquelle ils seront obligés. Une possibilité aussi pour les joindre et leur communiquer offre d'emplois, propositions de coups de main, messages de sympathie etc..."

Merci d'avance pour eux

jeudi 21 octobre 2010

Mondi: négociations difficiles - bourse toujours en hausse

MONDI

( LSE: MNDI.L / ISIN GB00B1CRLC47 )
Dern. Cours:557,50 p
Heure:17h35 le 21/10/2010
Variation:Up 7,00 (1,27%)


Var. Jour:549,00 - 562,00
Var. sur 1 an:366,30 - 551,00



MONDI (MNDI.L)




Cliquetez sur code invalide et
vous découvrirez le cours du jour














Y a-t-il un pilote d'ans l'avion?
Les Mondi désespèrent de trouver de vrais interlocuteurs pour avancer dans les négociations. Dans ces conditions les appuis trouvés auprès des élus de tout bords sont certes réconfortants mais malheureusement stériles, faute de trouver du répondant et une capacité à négocier!

Pendant ce temps le cours en bourse de l'action Mondi ne cesse de crever le plafond du plus haut. Depuis le 21 septembre, le titre à progressé de plus de 10%. La finance n'a pas de morale. Nous le savions déjà, mais c'est très difficile à digérer dans un climat social, chez les Mondi comme au global, où l'accès à l'emploi est si difficile et les rémunérations tellement étriquées.

Le Teil: soirée de soutien aux Lejaby



Jeudi 21 octobre, près de 130 personnes sont réunies à la salle des fêtes du Teil pour une projection publique du film "Entre nos mains".

C'est la municipalité du Teil qui a souhaité cette rencontre autour de l'histoire filmée des ouvrières de Starissima, société de fabrication de lingerie en dépôt de bilan, dont les ouvrières ont examiné la possibilité de reprendre l'activité en société coopérative. Ce projet de SCOP auquel la totalité des salariées s'était finalement ralliée, n'a pas pu finalement voir le jour. Peu de temps avant la décision du tribunal, la défaillance d'un gros client et le déséquilibre du carnet de commande ont obligé à l'abandon d'un projet qui avait su rassembler les travailleuses autour d'une équipe de cadre pour un possible redémarrage.

Une belle page de l'histoire de ces femmes qui on su trouver l'élan pour rebondir et sont sorties grandies de leur lutte. Une démonstration pleine d'actualité des rapports de domination que le patronat persiste à faire supporter aux salariés, mais démonstration à l'inverse de la détermination des salariés à ne plus se laisser faire face à des patrons qui préfèrent casser l'outil que de laisser aux mains des salariés. "Patrons voyous" disait récemment Anne-Marie Rème-Pic conseillère générale de la Drôme dans un article de la Tribune au sujet des Mondi. Le terme est semble-t-il ici bien adapté.

Mais après le film la réalité locale reprend ces obligations.
Demain retour à l'atelier pour travailler. Les patrons de Lejaby venant de se voir obligés de reprendre la procédure à zéro, les licenciements sont formellement à ce jour annulés. Le siège de Rillieux s'est donc empressé de faire passer des commandes qu'il faut honorer. Au boulot donc à nouveau, dans l'attente du nouveau calendrier de négociation que la direction n'a même pas été capable de proposer au CCE qui s'est tenu hier.

La situation n'est pas facile pour les filles. C'est les montagnes russes au niveau du moral! ça monte, quand elles occupent et gagnent, et puis ça baisse quand il faut reprendre le boulot alors que dans les têtes elles étaient déjà presque dehors.
Dur, dur de garder les idées claires et de continuer à se battre pied à pied. Car elles ne se font guère d'illusions. La détermination à fermer reste là. Il va falloir renégocier. Le patron aura-t-il l'audace de remettre en cause les accords passés en présence de la direction régionale du travail? La question taraude un peu les esprits. Tous les coups semblent permis. Comme dit une salariée de Starissima dans sa langue africaine d'origine, citant un dicton de son pays "Le serpent est toujours dangereux! Même mort le serpent est dangereux!".
Souhaitons ne pas être de mauvaise augure et que les quelques mois de gagnés permettront aux salariées de mieux préparer l'avenir professionnel de chacune, isolément ou pourquoi pas collectivement pour certaines au moins.

Quoi qu'il en soit les filles du Teil se doivent prendre leur avenir en main car les patrons le Lejaby ont déjà montré qu'elles n'ont rien à attendre d'eux sur ce point. Exigez donc le temps de préparer vous même votre avenir!

mercredi 20 octobre 2010

La lutte quand même


C'est le titre du bel article réalisé par Olivier Millot et Isabelle Poitte dans Télérama de cette semaine (n° 3170 du 16 au 22 octobre) pour illustrer le téléfilm "Les Vivants et les Morts " "fresque sociale vibrante où des ouvriers (et des ouvrières ndr) luttent pour ne pas perdre leur dignité en plus de leur travail ".

Isabelle Poitte est venue voir les filles du Teil le 4 octobre pour parler de cette série télévisée écrite et tournée par Gérard Mordillat, dans une approche où l'auteur sait bien traduire ces histoires d'hommes et de femmes du monde ouvrier "qui vivent, s'engagent se battent et s'aiment" pour la défense de leur boulot.

Dans un grand article elle raconte sa visite et ses rencontres avec une dizaine des salariées du site. Vous les verrez: elles sont en pleine page pour illustrer l'article qui fait la une de cet hebdomadaire, spécialiste et référence en matière de télévision. Vous y retrouverez Bernadette, Jocelyne, Christine, Nathalie et Eladia notamment qui racontent leur lutte et leurs réactions après avoir visionné la série.
"Peut être que si on nous avait filmées, comme dans la série, au jour le jour, il y aurait aussi matière à faire un film, plein de petites histoires à raconter..." conclu l'article en reprenant les paroles de Bernadette.

Un film du suivi au jour le jour d'une lutte de travailleuses
, nous pourrons tous en voir un ce soir jeudi au Teil (cf article précédant le 8 octobre) dans une soirée de soutien aux Lejaby. "Entre nos mains" c'est la lutte des Starissima pour tenter de sauver leur entreprise près d'Orléans. Elles vont envisager de reprendre la boîte en société coopérative, c'est à dire en devenant leur propre employeur.

C'est cette aventure que vous êtes toutes et tous invités à découvrir en venant du même coup soutenir les filles du Teil. A ce soir à 20h 30 au Teil Salle Paul Avon .

mardi 19 octobre 2010

LEJABY Le plan de restucturation annulé au tribunal.


Le tribunal de Lyon a considéré ce jour que la direction de Lejaby avait "fait preuve d'un comportement déloyal" en dissimulant certaines informations.
Le groupe autrichien Palmers Textil, propriétaire de Lejaby, venait d'engager une action en justice contre l'ancien propriétaire, le groupe américain Warnaco en n'en n'a pas informé le CCE au moment de ses décisions de licenciements.

Le tribunal exige donc que la procédure soit reprise en information comme pour consultation.
Un nouveau délai bienvenu pour des salariées satisfaites que la justice passe.
Mais la décision de fermeture reste définitive comme la direction les en avait informé dès avant la décision du tribunal.

Le CCE se réunira à nouveau le jeudi 21 octobre, pour décider de la marche à suivre.

Pour écouter la réaction de Brigitte Figueroa salariée à Bellegarde, sur RTL, allez là
http://www.rtl.fr/actualites/article/annulation-du-plan-de-restructuration-de-lejaby-7631262268


samedi 16 octobre 2010

"Pan sur le bec !" à propos de la manif du 12 octobre



Certains éléments d'informations m'ont été communiqués depuis qui me permettent de rectifier les propos que j'ai tenu sur ce blog dans l'article à propos de l'accord signé chez les Mondi. En effet, n'ayant pas vu le 12 octobre de cortège organisé des Mondi et des Lejaby, contrairement à la manifestation précédente, j'évoquais une possible démobilisation des Mondi.

Dans les faits, ceux-ci ont tenu ce jour là une AG, juste avant la manif, pour présenter les résultats des négociations de la veille. A la fin de leur réunion ils sont partis rejoindre la manif "à la bourre" et dans l'urgence personne n'a vérifié qui emportait les banderoles...qui sont finalement restées stockées à l'usine! De plus, alors qu' habituellement une place était réservée en tête de manifestation aux salariés en lutte, cet aspect des choses n'avait pas été prévu cette fois-ci. Ce qui fait que les Mondi de l'Homme d'Armes comme d'Aoust sur Sye étaient bien là, en grand nombre, mais dispersés au milieu des très nombreux participants.
Voilà! Il fallait que cela soit dit. Et selon la formule consacrée du Canard Enchaîné "Pan sur le Bec !" pour le journaliste-citoyen qui est allé trop vite en besogne dans ses commentaires, sans avoir recueilli toutes les informations nécessaires.

mercredi 13 octobre 2010

Mondi: au Forum pour l'Emploi







Pose déjeuner pour les représentants de Mondi venus participer au Forum pour l'Emploi

Mondi: à la recherche d'un travail


Les Mondi se sont invités au Forum pour l'Emploi de Montélimar organisé cette année par la Sésame. Une pièce annexe a été mise à leur disposition un peu a l'écart des stands. De là ils peuvent aller à la rencontre de tous les employeurs venus ici venter les mérites de leur entreprise et recueillir les CV des candidat(e)s qui viennent les visiter.

Martine
, un grand cahier à la main fait consciencieusement le tour de tous les stands. Elle pourra ainsi rapporter et faire passer les informations à celles et ceux des Mondi qui n'auront pas osé faire le pas et venir ici voir s'il y a une opportunité pour l'avenir. Merci à elle!